10 ans de sons / une centaine d’artistes autour du collectif MU / en spirales vertigineuses sur 8 points, COMPOSITION + LIVE – 19H>02H
10 years of sounds / a hundred artists around collectif MU / in continuous spirals on 8 channels. Paris https://www.facebook.com/events/579925232046452/?fref=ts
PANGEE le jardin instrument
du 14 au 22 avril 2012
un parcours sonore de MU et Joachim Montessuis
sur une proposition éditoriale de Madeleine Leclair, musée du quai Branly
Pangée est une installation sonore consacrée à la collection des instruments du musée du quai Branly.
Dans le jardin du musée, un territoire sonore en mouvement retrace les esthétiques des musiques instrumentales de quatre continents : Afrique, Asie, Amériques, Océanie, sur la base des fonds d’enregistrements de la médiathèque du musée. Au cœur de l’installation, les musiques des continents se rencontrent et donnent lieu à une fusion tellurique orchestrée par Joachim Montessuis.
Pendant la semaine « musée numérique », les visiteurs sont invités à explorer le jardin et la collection musicale du musée du quai Branly, munis d’un terminal et d’un casque audio équipé de capteurs. Les mouvements des spectateurs activent les sources sonores en fonction de leur localisation et de leur orientation.
avec le soutien de Orange et la participation de Ubisense
Le système Pangée est composé d’une sacoche comprenant un petit ordinateur portable relié à un casque audio auquel a été ajouté un gros capteur permettant probablement de localiser le visiteur. Cet outil, encombrant, lourd et bien peu esthétique, donne l’impression d’un sympathique bricolage d’artiste mais le tout fonctionne bien.
En parcourant les allées du jardin, on entend des musiques du monde qui changent selon les endroits et s’enchaînent sans discontinuité. Ce n’est pas enthousiasmant mais on se plaît à imaginer de futures applications culturelles pour smartphone qui pourraient produire le même résultat avec un dispositif tenant dans le creux de la main. Pangée est une expérimentation, agréable par jour de beau temps, qui tente de faire dialoguer les musiques, dans un musée qui comme celui du Quai Branly ne cesse d’innover et cet aspect est largement positif.
*** VENDREDI 20 AVRIL – BEFORE “Les Maîtres du desordre” ***
Programmé pendant la semaine évènementielle Musée numérique et à l’occasion de l’exposition “Les Maîtres du désordre”, rejoignez le quai Branly pour expérimenter l’installation Pangée (15h00-19h00), visiter l’exposition (nocturne jusqu’à 23h00) et plonger dans un BEFORE évoquant les fêtes du désordre, un univers décalé et réinterprété par des performances d’artistes contemporains (à partir de 19h00) : concert de I Apologize (Jean-Luc Verna, Pascal Marius et Gauthier Tassart), cinéconcert de New Crium Délirium Erratum Coyote Circus, performances de Aki Onda & Gaël Segalen, de Julien Ottavi et du magicien Abdul Alafrez, mix audiovisuel de Vidéosampleur, installation multimédia Pupp’art de Mosquito et les interventions du Corps Collectif et de Nueva Generacion.
Une programmation du musée du quai Branly, en collaboration avec Joachim Montessuis, Jedrzej Zagorski et David Sanson.
Pour les ateliers nomades du musée du quai Branly, le Collectif MU revient sur Pangée. Cette installation sonore interactive réalisée avec Joachim Montessuis est consacrée à la collection des instruments du musée du quai Branly. Dans la place Charles III, un territoire sonore en mouvement retrace les esthétiques des musiques instrumentales de quatre continents : Afrique, Asie, Amériques, Océanie. Au cœur de l’installation, les musiques des continents se rencontrent et donnent lieu à une fusion tellurique activée par les mouvements des spectateurs.
Cergy-Préfecture, place Charles de Gaulle
04.05.2013 – 02.06.2013
google temporary crash translation :
Bardo is a Tibetan word that means “interval” between death and rebirth.
Interval of perception, interval between two worlds, potential bridge between the visible and invisible, Bardo_Noise is an interactive installation on 8 screens that develop an extreme attention to stimulating the observer with a saturated and sensitive environment. An increased / disturbed spectral captations (local and global electromagnetic spectrum) and digital snow invites us to explore our perception of reality by giving free rein to the human capacity to organize chaos and make sense out of the elusive.
Bardo est un mot tibétain qui signifie “intervalle”, entre la mort et la renaissance. Noise = bruit.
Intervalle de perception, intervalle entre deux mondes, pont potentiel entre le visible et l’invisible, Bardo_Noise est une installation interactive sur 8 écrans consistant à développer un contexte d’attention extrême en stimulant l’observateur avec un environnement saturé et sensible. Un système augmenté/perturbé de captations spectrales (spectre électromagnétique local et global) et de neige digitale nous invitent à faire une exploration de notre perception de la réalité en laissant libre cours a la faculté humaine à organiser le chaos et de donner du sens a l’insaisissable.
Bardo Noise est produite par MU (Paris)
en collaboration avec Cap Digital et la Région Ile-de-France dans le cadre de Futur en Seine
et avec le soutien d’ARCADI, du CNC-Dicréam, de la Maison des Metallos et de REMU.
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Ce « bruit » visuel et sonore incessant amène naturellement le visiteur à tenter de faire émerger des formes reconnaissables de ce terrain aléatoire. Les processus cognitifs de la perception, de l’appropriation, de la mémoire, de la représentation, de la reconnaissance et de la transformation sont ici stimulés de la manière la plus exponentielle : les variations/fluctuations subtiles et sensibles de cette neige cathodique et cette masse sonore saturée amènent à un contexte d’attention décuplé par l’attente d’évènements immanents. L’imaginaire de l’observateur en situation de vigilance, d’assimilation et de décodage est à l’oeuvre.
Cette expérience de Transcommunication place ici le visiteur dans une situation comportementale d’exigeance envers lui même, l’invitant à la fois à prendre conscience de ses processus perceptifs tout en le questionnant sur la nature imaginaire ou non de présences invisibles potentielles révélées grâce à la technologie.
12.04.2008 – PARIS
DYN installation @ EVRY – théâtre de l’Agora (Du 12 au 19 avril)
DYN – Installation sonore interactive
Le son devient ici une présence organique tangible, une force invisible à stimuler et perturber par le corps dans l’espace. Le passeur-auditeur devient l’acteur de sa propre expérience sonique, dans une corrélation immédiate entre le mouvement, le geste, la danse et les vibrations vivantes de cet espace amniotique.
INSTALLATION/LIVE CINEMA for 5/10 screens
EROS3 is an evolutive trilogy, immersive and contextual project containing real sex actions and nudity.
EROS IS EROS IS EROS (2004)
EROS:AGAPE (2007)
EROS:MUTAGEN (2009)
The project started during a 1 year fellowship at KHM in 2004, working with Flame and Inferno softs on Silicon Graphics, then evolved from a simple video installation to real time video processing associated with generative content, using Max/Msp/Jitter and craze open source soft IanniX.
EROS3 took place in different contexts such as galleries or live acts in digital arts festivals.
Eros, marqué durablement par Platon et la chrétienté, dimension interdite, rejetée, signé de l’insaisissable d’une dia-bolè sensible. Eros, manqué dans l’histoire, qui au moment même de sa possible reconnaissance (XVIIème, XVIIIème siècle) s’est distillée peu à peu, par le passage de l’écriture à la photo-graphie, sur les surfaces scintillantes ou glacées des écrans ou des revues spécialisées. Eros interdit, dans le déni d’un dire, qui pourrait amener à conclure qu’entre sa condamnation et sa libération extrême et pornographique, il aura été manqué, il sera resté l’inapparent de ce qui nous anime : notre désir et sa vibration charnelle.
Joachim Montessuis, créateur de composition video-poético-sonore (La danse des fous), dans la lignée généalogique de Chopin, de Duchamp ou Filliou, avec eros eros eros, ouvre justement cette dimension de l’interdit, non pas dans un logos, mais par la création d’un état vibratoire devant permettre de ressentir ce qui détermine le flux sensible d’eros. Errance de la répétition qui tourbillonne, eros visuel et sonore, loin de toute pornographie, qui pour sa part vise immédiatement à l’excitation narcissique de sa jouissance annoncée. Errance de cette répétition steinienne, a rose is a rose, because eros is eros, il a travaillé avec ce projet, à transformer l’excitation qui détermine notre époque, en la retenue vibratoire d’images et de flux sonores qui par leur caractère numérique, loin d’indiquer directement la nudité et la prostitution (pornè), renvoie à la distance, à l’entre-deux, au jeux hypnotiques de corps qui se mêlent dans l’incroyable impossibilité d’en faire un commerce ou d’être vu à la lumière crue d’un appétit de consommation.
Car avant de dire eros, il faut en sentir le flux charnel. C’est parce que l’occident a été obsédé par le langage et l’objectivité, qu’il l’a manqué tout à la fois en le rejetant ou en le suprématisant. C’est en ce sens que Montessuis propose, avant tout discours, la plongée dans une image de cette sensibilité qui ne fait qu’esquisser, suggérer, montrer sous les traits du voile, de l’écart, le désir des corps. Car, de toute évidence, eros, tension de désir, n’est jamais un terme, mais un entre-deux, l’intensité vécue d’une ouverture de soi à la présence de l’autre ou des autres. Ainsi, Montessuis invite à nous rouvrir la question d’eros, en revenant à la dimension qui était déjà posée dans l’amour courtois, dont lui-même fait mention, à savoir comme moment d’une rencontre qui loin de toute ligne droite – ce qui caractérise selon Adorno la liaison contemporaine – en revient aux chemins détournés, sinueux et aventureux qui amènent les corps à se nouer et s’enchevêtrer. Cette composition alors ne serait-elle pas l’initiation à une tension amoureuse du corps, dont nous portons le deuil depuis déjà des décennies ?
Philippe Boisnard
Eros, long stigmatised by Plato and Christianity, is a forbidden dimension: rejected, marked with the sign of a sensorial dia-bolé that perpetually escapes us. Eros, that history missed: at the very moment its recognition could have taken place (during the XVIIth and XVIIIth century), it gradually faded, because of the shift from writing to photography, on the glazed or scintillating surfaces of screens and adult magazines. Eros was banned, but the denial of any spoken sentence leads us to conclude that between its condemnation and its extreme pornographic liberation, it will have been missed and will have remained the hidden dimension that animates us: our desire and its carnal vibration.
Joachim Montessuis, poetic sound and video composer (La Danse des Fous, The Dance of the crazes), as an heir of Chopin, Duchamp or Filliou, opens up this forbidden dimension in Eros Eros Eros. He does so not through the language of Logos, but by creating a vibratory state allowing us to feel what drives Eros’ sensorial flow. The erring of a whirling repetition, a visual and sonic Eros, is far from any kind of pornography that is aimed at the immediate narcissistic excitement that leads to a predictable bout of enjoyment. This confusing repetition is reminiscent of Gertrude Stein: a rose is a rose because Eros is Eros. Joachim Montessuis worked with this project, transforming the sexual excitement that determines our era into a composed and vibrant flow of images and sounds. Their digital character, instead of directly indicating nakedness and prostitution (porné), leads to a distance, to the ineffable, to the fascinating dance of bodies meeting. The amazing fact is that nothing can allow anyone to make a commercial use of these bodies, or to regard them crudely as consumable objects.
In order to express Eros, one must first feel its bodily flow. Precisely because the Western world was obsessed by language and objectivity, it missed Eros, simultaneously rejecting and idolising it. In this sense, Montessuis proposes, before any discourse, to plunge in the images of a sensibility that only sketches out suggestions of physical desire through the presence of a veil and a discrepancy. Indeed, Eros and the tension of desire is never a term, but a relationship, the intense experience of oneself opening up to the presence of another, of others. In this sense, Joachim Montessuis invites us to rediscover the question of Eros, by returning to the dimension already apparent in medieval courtship (Amour Courtois) to which he refers. By no means a straight line typical of contemporary relationships, if we believe Adorno, but the encounter that leads bodies -through convoluted and adventurous detours- to intermingle and unite. Is this composition anything else than an initiation to an amorous tension of the body, something we have been mourning for, for decades already?
Philippe Boisnard
Pop & foam champagne sound amplified with 2000 Watts, 1500 Champagne corks, 6 lights/smoke.
26.10.2007 -Installation during ELEKTRICITY festival – La Cartonnerie – REIMS magma project / Collectif MU
Microscopie d’un pop répétitif de bouchon de champagne (et sa mousse), amplifié soniquement avec 3000 Watts – comme une litanie incessante d’une fête qui n’en finirait pas d’exploser, jusqu’à l’obsession.
Installation FIAC (TARN) 2007 – France
3500 Watts sound system / 1000kg salt / smoke / light
Revoir la matrice sacrificielle
Joachim Montessuis et ses hôtes ont tenté et réussi de façon assez magistrale une aventure post-mortem. Tout a commencé par un acte sacrificiel, celui du coq de la maison qui devait sans trop tarder être écarté du poulailler pour prévenir les effets de la consanguinité. Si bien que le rituel s’est imposé de lui même. Le coq a donc été immolé sur un autel improvisé. Mais c’était pour mieux réapparaître dans l’installation que Joachim Montessuis lui a consacrée dans le grenier de l’ancienne ferme ou il était reçu. Au-delà d’un hommage, il s’agissait d’accompagner le mort dans l’expérience du trépas en prenant modèle sur le Bardo, le livre des morts issu de la culture tibétaine. Ainsi, après avoir gravi les marches d’un escalier de nois, le visiteur pénétrait dans un espace saturé de lumière, de son, et à l’atmosphère suffocante due aux tonnes de sel recouvrant le plancher. Associé à une seule source de lumière aveuglante, le chant du coq qui avait été enregistré au préalable de sa funeste disparition, hantait les lieux à la manière d’une complainte d’outre-monde. Le tout était orchestré de manière à provoquer une perte de repères temporels, spatiaux et physiologiques par l’immersion physique et mentale du spectateur dans un univers fantastique. L’une des images qui pouvait alors venir à l’esprit est celle d’une sorte de gouffre, ou de tunnel lumineux et sonore, tel qu’il a pu être décrit dans les fameuses expériences de mort imminente. Aux deux extrémités symboliques de ce tunnel, Joachim Montessuis a convoqué deux mystères fondamentaux. Le premier, celui de la matrice originelle des rituels de procréation et d’immolation, a été identifié au sacrifice humain. A ce sujet, il a même été envisagé que les premiers rois auraient été des rois morts, auxquels on aurait progressivement substitué l’animal sacrificiel. A l’autre bout du tunnel entre en scène le Bardo. Ce guide des voyageurs dans les autres mondes a pour fonction d’enseigner l’art de mourir, d’initier les rites destinés à exorciser, consoler et fortifier le mourant et surtout, à la préparer aux expériences de la mort en évitant les pièges des autres mondes. Dans une troublante triangulation transculturelle et transhistorique, Joachim Montessuis a su réveiller, “transversaliser” et réinventer un processus sociobiologique et mental matriciel de la civilisation humaine. Pascal Pique
Extrait du catalogue AFIAC 2007 + SI AFFINITE TRANS-RITUELS 1
INDISCIPLINES
UN PRINTEMPS 2007 AU DOJO
15 mars – 26 mai
INDISCIPLINES SCENE 1 : LA POESIE
JEUDI 15 MARS : PORNOISE#2
soirée de poésie sonore expérimentale
(dans le cadre du 10e Printemps des Poètes)
20 h : son/voix/bruitismes et théorie des supersupercordes : transversalités conférence de Joachim Montessuis
Quels sont les rapports possibles entre la poésie, le son, le bruit, les arts visuels, les nouvelles technologies, la science et la spiritualité ? Comment encore et toujours envisager une expérience globale entre tradition et expérimentation artistique, refusant les catégorisations ?
21h30 : COMPOST (comment ovuler)
Lucille Calmel, Antoine Boute, Joachim Montessuis,
performance spatialisée pour 3 voix, ordinateur, guitare, compost digital et transes
performance spatialisée pour 3 voix, ordinateur, guitare, compost digital et transes
performance/lecture/corps/son/voix/ordinateur/guitare/bruit/neutre/trance/
depuis les matières et relations générées sur les listes de diffusion internet “compost_23” et “cu_cu_clan” / ces listes en tant qu’espace de mises en relation d’écrits, images et sons / poésie monstre, sexe et crashée / façons et absences variées et jeux d’êtres à soi aux autres / ces matières (principalement des textes) seront “éditées” ici et là maintenant / c’est-à-dire dispersion de pages afin d’ouvrir un espace à la performance / un espace dans lequel vont se rencontrer trois voix + quelques corps afin d’agir salir agglomérer et par extrême condenser différents langages, douces retenues et disparitions / laisser-aller de cervelles en feu et/ou intestins qui démangent, le making-off (recomposez celà si vous voulez) / la performance consistant en la violente venue de cette rencontre.
Opérant avec différents enjeux, constructions et (non)règles organiques / conduite détruite par onanismes, duels et en-communs / 27 minutes ou beaucoup plus
EROS:AGAPE
Séance de massage collectif et installation dispositif multi-écrans de Joachim Montessuis
jusqu’au 26 mai
Installation sonore, visuelle et tactile intégrant 2 vidéos, des séances de massages collectifs et des capteurs interactifs.
Le propos de cette installation est de transmettre la réalité psychique et sensible, la fluidité de la relation physique entre les corps, bien réelle dans la relation affective entre deux personnes mais toujours tronquée dans la profusion des images pornographiques. Loin de toute volonté de représentation pornographique ou d’avilissement de la personne, la vidéo tend à montrer et à magnifier ce que l’on ne voit que trop rarement avec une représentation ouverte et décomplexée, à savoir le sexe amoureux et joyeux dans ses circonvolutions poétiques. Une invitation à la réflexion sur la place et la valeur du sexe dans notre société, à l’ère de sa marchandisation et une proposition destinée à questionner notre propre rapport à l’amour et à nos systèmes de croyances et de fonctionnement.
Mais avant tout, EROS:AGAPE est une partition poétique, un espace tactile d’eros et de massages, une errance au cœur de la carte du tendre, à partager et à méditer.
LA MER DANGEREUSE, part1
07.07.2005 : Le Plateau , Paris
Live-Installation
Drones, sonic wandering, infrabass and neons : trip into the “map of tender” draw in 1654 (allegory representation of an imaginary country called “Tender”). La Mer Dangereuse (the dangerous sea) is the sea that leads to the “unknown lands”. Drones, errances soniques, tapis d’infrabasses et néons grésillants pour un voyage au coeur de la carte de tendre (représentation topographique et allégorique d’un pays imaginaire appelé “Tendre”, gravure de 1654) : La Mer Dangereuse est l’espace à franchir afin d’arriver aux “terres inconnues”, territoires vierges de l’eros imaginaire.
LA MER DANGEREUSE, part2
20051108 > 20051210 : Galerie Lara Vincy, Paris
exhibition + catalogue/audio CD
dévernissage : performance vox/ordirature live sound puppetry éventuellement intitulée “Ocean Of Sexdrops”, mais aussi “La Forêt Vierge” ou bien encore “Séquence animalières des appeaux de Pau” ou “Lingua des black birds bruitistes et autres sangliers furieux” petit appel des vivants de la société tertiaire
a videosonic network installation by Eléonore Hellio & Joachim Montessuis
M.U.S.H. is a long term research project developed at the V2Lab, presented during the DEAF festival in Rotterdam in 2004, a videosonic telepresence experiment between two spaces, including extreme noise interaction with wireless accelerometers sensors, neural network and real time processing.